Publié dans Politique

Retard de paiement des bourses d’études - Les universités publiques pointées du doigt !

Publié le mardi, 04 avril 2023

Les étudiants des universités publiques percevront leurs bourses d’études comptant pour les premiers mois de l’année universitaire 2022-2023 dans deux semaines. La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Elia Béatrice Assoumacou, et son pair du Développement numérique, de la Transformation digitale, de la Poste et des Télécommunications, Tahina Razafindramalo, ont annoncé la nouvelle hier après-midi. 

La publication du calendrier de paiement se fera à partir du 17 avril. Ce sera alors après la pause pascale. En effet, les universités sont en vacances. Suivant la décision prise par des conseils scientifiques, la plupart des activités pédagogiques sur les campus marquent un arrêt momentané. Le calendrier sera affiché dès la reprise. Pour le paiement en vue, les bénéficiaires devraient percevoir cinq mois de bourses d’études plus les allocations d’équipement, selon le ministre en charge de la transformation numérique. 

Selon les précisions, le retard de la réception des listes des étudiants boursiers a entraîné le retard du paiement. L’université de Toliara n’a pas envoyé à temps la sienne. Sa liste n’est attendue que ce jour. Les cinq autres universités ont fait parvenir leurs listes soit en fin de semaine dernière soit au début de cette semaine. Ces retards sont dus aux reports incessants de la clôture de la période d’inscription et donc le bouclage de la liste des inscrits et ainsi des boursiers, d’après les explications. 

14 milliards de FMG par mois

Ouvertes le 2 novembre 2022, les inscriptions devaient être clôturées le 30 novembre 2022. Cependant, suite à une demande des universités, une rallonge des inscriptions jusqu’au 18 janvier 2023 puis jusqu’au 13 février 2023 a été accordée à celles-ci pour boucler leurs inscriptions. Cela a retardé la finalisation de la liste des boursiers par la commission des bourses, sachant en plus que des universités ont encore continué à accepter les nouvelles inscriptions.

Il faut savoir que l’arrivée des listes des étudiants boursiers déclenche toute la procédure, notamment l’importation  et l’exportation des données avec entretemps le contrôle et la vérification d’éventuels doublons, durant une période de 72 heures environ. La liste est ensuite de nouveau envoyée au niveau des universités, avant un retour au niveau des ministères qui procèdent aux engagements et aux paiements. 

Le ministre en charge du développement numérique estime à environ 115 000 le nombre provisoire d’étudiants boursiers, soit 25 000 de plus qu’il y a deux ans, alors que la capacité d’accueil des universités n’a pas beaucoup évolué... A raison de 25 000 ariary par étudiants boursiers, au minimum, l’Etat doit donc débourser près de 14 milliards FMG par mois pour ces bourses d’études.

Outre Vontovorona, les étudiants de Barikadimy à Toamasina, d’Ambondrona à Mahajanga et d’Andrainjato Fianarantsoa sont entrés en grève cette semaine. Ils ont organisé des manifestations pour faire pression sur l’administration.

 

La rédaction

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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